Vous cherchez votre équipement pour la SaintéLyon ? Vous comptez vous entrainer cet hiver pour être en pleine forme au printemps ? Ou tout simplement vous souhaitez continuer à courir alors que l’hiver approche et les nuits arrivent vites ? Je vous donne dans cet articles des conseils pour courir de nuit en hiver.
Courir de nuit en hiver n’a, je trouve, rien à voir avec une session de nuit en été. La nuit tombe très tôt en fin d’après-midi, et il peut faire très froid. Aussi, un matériel adapté est nécessaire. Ces conseils seront indispensables pour courir une course comme la SaintéLyon.
Un équipement vestimentaire pour la SaintéLyon adapté au froid
La chose la plus importante lorsque l’on veut trouver son équipement pour la SaintéLyon, ou plus généralement lorsque l’on souhaite courir en hiver, est de pouvoir être bien couvert. Il faut des vêtements adaptés à la pratique de la course à pied, protégeant du froid tout en étant suffisamment respirant. Il n’est pas rare d’avoir des températures nettement négatives dur le début de la SaintéLyon. Aussi, choisir ses vêtements de dois pas être pris à la légère.

S’équiper en hiver
Je vous donne ici quelques grandes règles pour être sûr d’être bien habillé sur les sentiers au milieu d’une nuit du mois de décembre.
- La règle des trois couches. Cette règle est applicable sur le haut du corps. En cas de course pas temps très froid, il vaut mieux multiplier les couches qu’en avoir une seule chaude. Cela permettra en plus d’adapter ce que l’on porte en fonction de l’évolution de la température ou du ressenti. Ainsi, on commence par une couche légère et respirante. C’est le T-shirt de course habituel que l’on porte l’été. Au dessus de ça, on met une couche plus chaude, T-shirt manche langue un peu épais ou petite polaire. Et enfin, on enfile un coupe-vent respirant. Voilà une tenue idéale pour se lancer dans une froide SaintéLyon.
- Couvrir ses extrémités. En hiver, on peut rapidement avoir froid aux extrémités, que l’on court ou non. Aussi, quand on part courir en hiver, qui plus est la nuit, on enfile des gants minces (gants de soie), un léger bonnet, et un tour de cou.
- Protéger également ses jambes. Si les jambes sont la partie du corps qui craint le moins le froid, lorsque les températures sont négatives, il est plus raisonnable de les protéger. Un collant long ou court auquel on ajoute des machines de compression sera parfait.
Ces quelques règles peuvent être adaptées à des temps moins rigoureux que ce que l’on rencontre en plein hiver. Par exemple de nuit à plus de 2000m sur un trail en été, il peut être utile de multiplier les couches et d’enfiler bonnet et gants.
Un éclairage efficace
Courir de nuit offre des sensations très différentes de la course en pleine journée. Sans avoir besoin de parfaitement éclairer tout son environnement, il faut pouvoir bien voir le sentier devant soi. Aussi, pour courir de nuit, une lampe est indispensable.
La gamme des lampes frontales, ou autre lampe de poitrine, est aujourd’hui immense. Les technologies et les prix varient beaucoup. Pile ou batterie déportée, puissance d’éclairage, nombre de modes, faisceau intelligent… chacun fera son choix selon ses préférences.
Sur un équipement pour la SaintéLyon, je peux néanmoins conseiller de faire attention à l’autonomie de la lampe. Il faut courir de minuit jusqu’au petit matin. Aussi, il est intéressant de ne pas avoir à changer piles ou batterie sur la course. Cependant, s’il fait très froid, l’autonomie pour être réduite. Côté puissance, sur la SaintéLyon, vous serez à priori peu seuls. Ces une course avec beaucoup beaucoup de coureur, ce qui permet d’avoir de magnifiques lignes ininterrompues de frontales dans la nuit. Aussi, il n’y aura pas seulement votre lampe qui éclairera le sentier, mais aussi celle de tous vos voisins. Avoir une lampe très puissante sur cette course n’est donc pas indispensable. Il suffit de voit avec quoi s’éclairaient les premiers coureurs, il y a plus de 60 ans !

Courir de nuit
Je vais maintenant partager un avis personnel : ne cherchez pas à avoir la lampe frontale la plus puissante du marché. La plupart des coureurs ont de véritables phares. Alors que la course de nuit doit pour moi se focaliser sur les sensations. Un éclairage minimal doit permettre de voir les pièges du sentier. Ensuite, habituez votre corps, vos yeux à être réactifs. Soyez souple sur vos appuis, sentez le sentier sous vos pieds et ayez confiance. C’est ça véritablement courir de nuit !
Des précautions à prendre pour s’hydrater et s’alimenter
En hiver, le corps transpiré moins. Et pourtant sur une course longue comme la SaintéLyon, il faut vraiment faire attention à bien s’hydrater régulièrement. Eau, boisson énergétique, faites bien attention à avoir des réserves dans votre sac.
Aussi, profitez des ravitaillement pour boire quelque chose de chose, un thé, une soupe… Ensuite, repartez vite pour ne pas vous refroidir. En effet, sur des courses longues, on a souvent tendance à trouver du réconfort dans un ravitaillement. On y reste un peu pour se poser. Courir de nuit en hiver, comme sur la SaintéLyon, impose de gérer ses poses de manière spécifique. Même si il y a du chauffage dans les tentes, ne restez pas. Le redémarrage pourrait être fatal.
Il faut également connaître quelques astuces quand on court en hiver pour bien gérer sa boisson selon l’équipement utilisé sur la SaintéLyon. Si l’on court avec une poche à eau, il faut bien penser à souffler dans le tuyau après avoir bu pour y virer l’eau qui y reste. Sinon elle gérera, et il deviendra impossible de boire. Enfin, il faut avoir en tête que boire une boisson froide pendant une course longue peut faciliter les problèmes intestinaux. Il faut donc bien garder ses réserves d’eau contre soi. Ne pas hésiter non plus à cracher les premières gorgées si elles sont trop froides.
Enfin, lorsque l’on court dans le froid, le corps dépensé encore plus d’énergie. Courir de nuit en hiver nécessite de bien s’alimenter également. Sur la SaintéLyon, ou tout autre course longue, pensez à manger quelques bouchées de barres ou autre régulièrement.
Une foulée adaptée au terrain, avec si besoin un équipement spécifique pour la SaintéLyon
Courir de nuit en hiver, spécialement sur la SaintéLyon, ou alors lorsqu’on est en montagne, implique régulièrement de devoir courir sur la neige ou même sur des portions glacées. La course n’est alors pas du tout la même. Que la neige soit fraîche ou dure, il faut adapter ses foulées. Cela demande plus d’énergie. Et surtout, attention aux chutes.
Dans les cas extrêmes, il est possible d’acheter un équipement spécifique pour la SaintéLyon ou tout autre course et entrainement. On peut fixer sous ses chaussures de petites chaînes ou petites pointes métalliques. Cela permet d’avoir une bonne accroche sur le sol. Lors de ma première SaintéLyon en 2014, j’ai couru environ deux tiers de la course avec ça. Et clairement, les gens qui n’en avaient pas tombaient comme des mouches tout autour de moi.

Pointes à mettre sous les chaussures pour courir sur la neige
Les bâtons peuvent également être utiles mais j’en parlerai peu car je ne suis pas adepte et ils sont interdits sur la SaintéLyon. N’oubliez pas que tout ça vous empêchera d’avoir une véritable belle foulée et de dérouler. Aussi, si vous souhaitez aller vite, oubliez tout cet équipement, et soyez souple et bref sur vos appuis. Pas facile pour tout le monde après quelques dizaines de kilomètres !
Dans quelques semaines vous allez courir de nuit en hiver ? Pour la SaintéLyon ou autre ? J’espère que ces conseils d’équipement pour la SaintéLyon ou autre serons utile. Vous devriez être prêt à affronter des conditions extrême. Et même peut être à courir sur la neige, expérience si particulière !
Ce type de course est bien différent d’un trail classique de printemps ou d’été. C’est l’environnement et la météo qui transforment les sensations. Il faut savoir adapter sa préparation, son équipement et sa gestion de course. Mais si on y arrive, on ne peut regretter l’expérience.
Laisser une réponse